•  

    J’ai vécu en septembre dernier une petite scène digne d’un feuilleton télé ou d’un bon film d’action, avec, dans le rôle principal, ME, alias Bridget Jones, alias Lapuce et alias Mariev sur une autre plateforme de blogs, aucune de ces multi-personnalités n’étant a priori envisageable dans ladite scène, et, dans le rôle secondaire, la porte de la chambre, alias the bedroom door, alias la porte de la Félicité, alias la soeur de Morphée, aucune de ces multi-personnalités ne permettant d’imaginer une seule seconde que ladite porte est blindée, ni même en bois massif.

    En revanche, ladite porte avait une serrure avec une clé dedans depuis que les locataires avaient mis des serrures avec des clés dedans partout à l’intérieur de la maison : le truc qui me paniquerait presque figurez-vous. Je déteste l’idée que l’on puisse s’enfermer à clé dans l’une des pièces de ma maison, ça m’angoisse, cherchez pas.

    Mais en fait, l’anecdote n’a rien à voir avec ça, même si je l’ai cru quelques minutes …

    … le temps de défoncer la porte …

    *Comme à la télé!

    Ouiiiiii!

    Si! Si!

    Mais … comment fut-ce possible?

    Eh bien lorsque je quitte la maison, qu’il fait beau et chaud, il m’arrive de laisser la porte-fenêtre du bas ouverte afin qu’Ursule le Chien puisse gambader dans l’herbe fraîche et verte de la prairie, chasser le varan, le ptérodactyle, le stegosaurus ou le têtard, et siester ensuite au frais. Ce faisant, je me dois de protéger chaussures, culottes et chaussettes ainsi que les oreillers dont il fait depuis peu une étonnante utilisation classée X (l’âge?), et je ferme donc toutes les portes à l’étage.

    Je claquai la porte de la chambre, dévalai les escaliers pour partir au rendez-vous dont je ne savais plus s’il était à 19h15 ou 19h45, remontai les escaliers en courant pour aller chercher un livre dans le cas où le rendez-vous était à 19h45, me précipitai sur la porte avec tout l’élan de ma jeunesse, de mon dynamisme, de mon empressement stressé, et évitai de justesse de me briser le nez, que j’ai proéminent, et d’écrabouiller ma poitrine, que j’ai volumineuse, car la porte ne s’ouvrit point. La poignée pendait dans le vide et la porte était bloquée.

    L’espace d’une seconde, j’ai considéré que je pourrais régler cela plus tard, mais cette histoire de porte bloquée et de pièce inaccessible a dû me paniquer un petit peu, et très froidement, je décidai de l’ouvrir, si possible vite et bien.

    Ce que je fis en moins d’une minute et en cinq ou six coups de pied particulièrement déterminés et très précis, sans claquage de ligaments ni fracture du gros orteil, pas même deux gouttes de sueur.

    Genre Petit Scarabée, voyez?

    Ou comme le monsieur à la fin de cette courte vidéo.

    Ben si …

    Je suis arrivée très en avance à mon rendez-vous avec l’assurance renouvelée que « Quand on veut, on peut« , et une légère inquiétude tout à coup quant à la possibilité qu’il y ait eu un intrus dans ma chambre qui avait fermé la porte en cassant la poignée, puis l’horrible pensée soudain que désormais, Ursule pouvait accéder aux oreillers…

     

    Les explications techeniks : le ressort du penne était cassé

    Les conséquences : non, pas de réparation prévue, d’abord ça se voit même pas, parce qu’en plus, j’ai fait ça telle une dentellière!

     

     

     16 janvier 2013 | Gaffes, bévues... | Commenter (1)


    2 commentaires
  • Pour contrer une vilaine sinusite « sèche » (c’est-à-dire sans rhume, sans écoulements, de celle qui vous fait parfois penser qu’en fait, vous avez une tumeur au cerveau ! ), j’ai testé pour vous (mais ça doit valoir pour les sinusites « mouillées » -  doux euphémisme ) :

    - l’épluchage d’oignons : résultat moyen . Si l’oignon est bien connu pour nous picoter l’oeil et la narine, il ne provoque jamais que d’insipides pleurnicheries peu capables d’aider le corps à évacuer ce qui semble être des mètres cubes de morve.

    - regarder des films / téléfilms tristes : résultat encourageant. Une vive émotion provoquée par une scène poignante, déchirante déclenchera de salutaires écoulements et libère les sinus pour une période bénie de … quelques heures. Le hic, c’est qu’il est difficile de savoir à l’avance si telle ou telle oeuvre est susceptible de vous bouleverser, et vous n’avez pas que ça à faire. Cette méthode vous condamne alors à revoir et revoir encore la fin de « Titanic », les dernières 45 minutes de « Out of Africa », les passages les plus crève-coeurs de « Trente Millions d’Amis », enfin bref, tout ce que vous avez placé dans votre panthéon personnel du crève-coeur (et … oui … « Titanic » is part of mine ! ).
    Il n’est pas conseillé de se remémorer des épisodes douloureux de votre vie : vous avez de grandes chances d’éradiquer la sinusite, mais aussi de sombrer dans la déprime …

    - verser quelques gouttes de jus de citron pur dans la narine, tête renversée : résultat radical .. Trop ! L’effet est quasi instantané, et l’espace de quelques secondes, vous vous demandez si vous ne venez pas de commettre l’erreur de votre vie, tant les vifs picotements semblent dépasser la stricte zone du sinus. " Merde, j’ai du jus de citron dans le cerveau, c’est sûrement dangereux !" .
    Le citron est connu pour ses vertus détartrantes, et il est manifeste qu’il décape à fond ; vous pleurez, mouchez, reniflez, toussez, déglutissez, dodelinez durant près d’une heure. Ensuite, les sinus sont pratiquement vidés. Le médecin que nous avons interrogé déconseille néanmoins de telles pratiques. Il n’en conteste pas l’efficacité (avec un petit sourire narquois tout de même) mais en souligne le caractère très irritant pour la muqueuse.
    Parce que les sinusites « mouillées », avec mouchages pétaradants et trompettants, ça vous déglingue pas la muqueuse, peut-être ?

    - mouchages forcés répétés : résultat nul et affligeant. On se mouche quand l’encombrement est là, tout près de déborder, mais même avec la meilleure volonté du monde et des abdos toniques, vous ne parviendrez pas à faire s’écouler quelque chose qui se planque loin, là-bas, entre la tempe et l’oeil. Et se mettre le doigt dans l’oreille pour pousser ne sert à rien !

    - les inhalations à l’eucalyptus : résultat correct. On peut utiliser de l’huile essentielle d’eucalyptus avec un peu de menthe, de thym, le tout versé dans un gros bol d’eau chaude. Recouvrez votre tête et le bol et inhalez. A ne pas faire si votre shampooing date du matin, si vous souffrez d’un léger asthme, si vous êtes claustrophobes. Et même sans être asthmatique ou claustrophobe, j’ai trouvé insupportable d’y passer plus de deux minutes … A faire en revanche si vous souhaitez nettoyer et assainir la peau de votre visage aussi … En ces temps de crise, on ne refuse plus les formules « 2 en 1″, n’est-ce pas …

    - les infusions de lavande + thym : résultat tout à fait correct. Une cuillère à café de fleurs de lavande et une cuillère à café de thym à faire infuser au moins cinq minutes dans une tasse d’eau bouillante. Adoucir avec une petite cuillère de miel. Le thym est connu pour ses vertus anti-bactériennes particulièrement efficaces pour prévenir et / ou soigner les affections hivernales. La lavande est connue d’abord pour ses qualités anti-septiques et cicatrisantes. Chaque tasse de cette infusion peut vous libérer pour plusieurs heures, voire une journée entière. Mais il faut se montrer patient. Néanmoins, ce remède n’éradique pas totalement la sinusite même s’il débouche nettement l’oreille ; les sensations de congestion au niveau du cerveau demeurent, atténuées toutefois. (Mais cessez de vous imaginer que vous avez une tumeur au cerveau ! )

    Donc, je pense m’en tirer un jour, à raison d’au moins deux infusions quotidiennes, une inhalation avant chaque shampooing, d’un kilo d’oignons par jour … Nan, même pas vrai, les infusions m’aident très bien  ;)

    Et pour guérir des petits bobos avec une bonne infusion voici le site du Petit Herboriste

     

     

     15 janvier 2013 | Gaffes, bévues... | Commenter (4)


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