• Dans la série « Bridget Jones » a des problèmes avec ses vêtements, je viens de vous narrer l’inoubliable affaire des bottes de cuir.

    Je m’en viens vous raconter comment je débutai le voyage scolaire à Oxford (juin 2010).

    Je m’étais acheté un joli petit chemisier rose fuschia très léger que je décidai d’inaugurer le jour du départ à Oxford, car je savais qu’il ferait chaud dès potron-minet à l’aéroport de Nîmes et toute la journée en Angleterre.

    Dans l’après-midi, alors que nous visitions dans un silence recueilli Christ Church College, je constatai à trois ou quatre reprises qu’un bouton avait sauté. Bien sûr, celui qui est soumis à la plus forte tension … au niveau de la poitrine. Un collègue finit par me conseiller de cesser de respirer, mais je ne l’écoutai pas, peu échaudée par un petit bouton rebelle.

    En fin d’après-midi, je me pointai auprès du patron du « punting » pour bien vérifier la réservation des bateaux. Je franchis une file d’attente à coups de « sorry », « excuse me », « sorry », « thank you » et ne fis aucun cas des regards mi-agressifs, mi-interloqués que je croisai lors de ma lente remontée de la file. Lorsque le patron me dit que je n’étais pas à la bonne adresse MAIS qu’il y avait bien une réservation pour des Français, je baissai le nez pour attraper mon portable et appeler l’organisateur français histoire d’éclaircir tout ça.

     

     

    Horreur

     

     

    Malheur

     

     

    Le chemisier était intégralement déboutonné, exposant à la prude Albion un soutien-gorge heureusement tout neuf et bordé de jolies dentelles … ainsi que quelques bourrelets décidément superflus, que je m’emploie habituellement à dissimuler.

    « OoooOoOppsss », fis-je dans mon meilleur anglais onomatopéïque, en me retournant pour reboutonner le tout.

    « It’s alright, dear », répondit le patron qui s’obstinait à bien me regarder dans les yeux.

    Quand vint l’heure du retour et du paiement, nous avions une demi-heure de retard et donc des pénalités à payer. J’allai à nouveau au devant du patron, lui demandant ce qu’il en était de la somme réelle que nous allions devoir payer.

    Devant son regard fixement planté dans le mien, je baissai lentement les yeux vers mon opulente poitrine … pour constater qu’à nouveau, mes seins avaient repris le dessus, tout fiers d’exposer mon soutif.

    Je me reboutonnai, attendant le verdict de l’Anglais éperdu, qui finit par croasser un « It’s alright, love, no extra charge ».

    !!

    Je le croisai à nouveau deux fois dans sa boutique où j’étais allée régler la somme. A chaque fois, il me lança de chaleureux « Thank you! ».

    Et je viens de me rendre compte que le soutif en question est libellé « invisible »…

     

     

     14 janvier 2013 | Gaffes, bévues... | Commenter (2)


    10 commentaires
  •  

    Je m’étais dégotté pour vraiment pas cher une paire de bottes en simili cuir (en plastique, quoi) noir. Du genre qui collent au galbe des mollets, assez tendance. Surtout, j’étais ravie de trouver une paire dont je parvenais à tirer la fermeture Eclair jusqu’en haut, la nature m’ayant dotée de superbes et puissants mollets de sportive dont je n’ai que très rarement tiré un bénéfice (quelques buts dans ma jeunesse). Cela dit, ça demandait quand même une petite gymnastique : m’asseoir, lever la jambe bien droite, pied en position « flex » pour étirer le mollet au maximum et remontée précautionneuse de la fermeture en jouant un peu de la cheville à chaque fois que je rencontrais une légère résistance. Je ne les portais donc pas très souvent.

    Invitée à une soirée, j’enfile mes habits de lumière et mes chouettes petites bottes fashion. La soirée se déroule très bien, champagne, rires et blabla. Je rentre donc chez moi dans une douce euphorie tout en prévoyant que j’aurais sans doute la tête comme un melon le lendemain matin. Arrive le moment de quitter les bottes. A droite, tout va bien, mais la fermeture de la botte gauche se bloque à mi course. Et comme c’est une botte près du mollet, impossible de la retirer sans tirer la glissière jusqu’en bas ! Bien que légèrement éméchée, la patience dont je sais faire preuve dans ce genre de situation se manifeste. Je remonte et descends la fermeture de nombreuses fois, tout en douceur, certaine que ma « magic touch » finira par faire des merveilles. Las ! Après un quart d’heure de vains efforts, la perspective de me réveiller au matin en pyjama et chaussée d’une botte rebelle m’épouvante. Tant pis ! J’attrape les ciseaux et tranche dans le vif.

     

     

     14 janvier 2013 | Gaffes, bévues... | Commenter (2)


    4 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique