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    Jeune, j'étais hypocondriaque, et je me suis soignée (si si) ... mais tout ce qui touche au cerveau me fait encore bien flipper.

    Et là, suite à des troubles visuels trop bizarres le 30 juillet (et suite à une succession de symptômes associés à mes migraines), je me retrouve le 31 juillet dans une salle de radiologie pour un scanner cérébral ... Je ne peux pas vous raconter comme j'étais tendue - comme avant de monter à bord d'un avion, c'est dire!

    Ils n'ont rien trouvé.

     

    Même pas le cerveau.

     

     

    Mais ils m'ont donné un CD avec tous les clichés et là ... JE LE SAVAIS!! Y'a du monde dans ma tête!

     

    *Y'a du monde dans ma tête!!

    une "truquette" à couettes pas bien réglée sur le serre-tête

     

    *Y'a du monde dans ma tête!!

    un alien perdu tout triste

     

    *Y'a du monde dans ma tête!!

    *Y'a du monde dans ma tête!!

    un fantôme

     

    *Y'a du monde dans ma tête!!

    *Y'a du monde dans ma tête!!

    des ectoplasmes

     

    *Y'a du monde dans ma tête!!

    Ursule !!

     

    *Y'a du monde dans ma tête!!

    un bouledogue qui se fout de ma gueule

     

    *Y'a du monde dans ma tête!!

    une séductrice

     

    *Y'a du monde dans ma tête!!

    un jongleur / danseur

     

    *Y'a du monde dans ma tête!!

    un genre de castor

     

    *Y'a du monde dans ma tête!!

    un œuf

     

    *Y'a du monde dans ma tête!!

    un insecte, oui?

     

    *Y'a du monde dans ma tête!!

    un fille qui rigole tout l'temps

     

    *Y'a du monde dans ma tête!!

    des fleuves
    des cours d'eau
    la vie, quoi

     

    Chuis un peu étonnée : j'ai trouvé d'autres trucs, des chauve-souris, des amoureux, des anges ... mais ni araignées au plafond, ni petit vélo! Pourtant, j'étais sûre que ...

     

     

     

     31 juillet 2013 | Gaffes, bévues... | Commenter (22)


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    ... il n'y a que des mauvais cavaliers.

    J’adore monter à cheval, j’aime l’odeur de l’animal, sa puissance, et l’ivresse de la communion de deux êtres à sang chaud, crinières au vent …

    Nan mais … vous voyez ce que je veux dire …

    J’ai appris à monter à cheval lors d’un été du côté d’Arcachon, voilà des lustres, puis suis remontée à l’occasion, la meilleure ayant été en compagnie d’Indiens Navajos en plein Monument Valley alors qu’un splendide orage violet-rouge-noir cernait la zone et nous menaçait de ses grands doigts électriques et furibards, et de son souffle tiède mais colérique. Un moment complètement hors du temps et d’une intensité rarement égalée, j'ai eu délicieusement peur …

    En 1998 quand j’ai voulu reprendre des cours dans le centre équestre à 100 mètres de chez moi (une aubaine en banlieue parisienne  -  au bord des pistes d’Orly, en l’occurrence), on m’a d’emblée chargé les bras de tout le matériel de monte et envoyée dans le box d’un équidé pour le brosser, le sangler, toussa. Et là, d’une j’ai découvert que l’on ne m’avait jamais vraiment appris à m’occuper d’un cheval, et encore moins à installer la selle et tout ; de deux, du coup, je m’y suis prise comme un manche, le cheval s’est agacé et j’ai attrapé peur … J'ai notamment réalisé combien c'est gros, ces bêtes ...Une peur qui ne me quitta plus ensuite. Super fastoche de reprendre l’équitation dans ces conditions, et donc … j’abandonnai, franchement pas aidée, je voudrais le souligner, par les gens du centre équestre visiblement moins intéressés par la pédagogie à mettre en œuvre auprès d'une trentenaire un peu flippée que par ses chèques …

    Au printemps 2000, je me suis inscrite à un stage d’équitation UCPA en Andalousie et j’ai bien expliqué mon « petit souci » à la monitrice, qui s’est montrée hyper pédagogue, assurée et rassurante, et malgré quelques heurts avec la jument que l’on m’avait attribuée (et qu’on voulut me retirer, mais j’insistai pour apprendre avec elle du début à la fin, sinon, je ne voyais pas l’intérêt), je redécouvris les joies du galop sur une longue plage déserte de Tarifa, à quelques mètres des rouleaux de cette mer qui va et vient entre Maroc et Espagne. Un pur bonheur …

     

     

      Image trouvée là : http://www.lagrenouillere.camargue.fr/pages/promenades.html ; merci!

     

    Forte de cela, j’acceptai alors une sortie en forêt de Rambouillet avec trois potes.
    Beuh …
    On me confia Orion avec pour seuls conseils :
    - Attention, ne le laissez pas en tête, il file comme Pégase … (ce qui m’arrangeait, vu que quand même, je n’avais guère de prétentions cavalières)
    - C’est le printemps, ils vont tous vouloir bouffer de l’herbe plutôt que se promener.

    Je compris bien vite le deuxième conseil, et tentai d’empêcher Orion de s’arrêter tous les 5 mètres pour brouter. Accrochée aux rênes de tous mes petits muscles alors qu’il avait redressé la tête, je n’avais plus la moindre fibre musculaire pour résister au grand hochement qu’il fit pour atteindre l’herbe tendre et goûteuse … Ce qui fait que je passai par-dessus sa crinière, les jambes en V, tête la première, et atterris effectivement sur le crâne. Je compris notamment l’intérêt de porter une bombe en de telles circonstances …
    Tout le monde pouffa discrètement tout en m’aidant à me relever et à rattraper le cheval.

    Après une pause pique-nique au bord d’un sentier, nous nous engageâmes dans un chemin-ornière, extrêmement boueux suite aux nombreuses pluies récentes … et barré d’une grosse branche à hauteur d’homme au bout de quelques centaines de mètres. J’étais la dernière, et observai comment firent les autres pour passer l’obstacle ; chacun prenait la branche en main, la soulevait et d’un geste grâcieux, la passait par-dessus la tête pour la lâcher enfin. Un truc tout à fait logique et simple à réaliser.
    Sauf qu’il semble que j’aie quelques menus problèmes de coordination. Je ne lâchai pas la branche, ce dont Orion était parfaitement inconscient, qui continua son chemin tandis que je prenais une position horizontale  -  sur le dos  -  fort dangereuse quand il n’y eut plus de cheval sous mes fesses. ……..
    J’imagine que ça a fait « SPLOOSH » tandis que je poussai un cri histoire d’alerter mes compagnons. Il fallut à ces derniers plus de cinq minutes pour se remettre d’un fou rire auquel je participai à peine, vérifiant que malgré tout, mes membres étaient toujours coordonnés et regardant, dépitée, mon beau T-shirt tout blanc maculé de boue noire …
    Ma seule consolation fut que j’avais cassé la branche dans l’incident, épargnant à de futurs promeneurs les mêmes désagréments …
    On me demanda quand même si je souhaitais poursuivre la balade.
    Euh … vu que nous étions sur le chemin du retour, je répondis d’un « OUI! » tout à fait optimiste et souriant …

    Alors que nous approchions de la fin, quelqu’un suggéra un galop et tous se tournèrent vers moi, inquiets. J'affirmai que je voulais « aussi galoper, merde, tout va bien!! »
    Mais là, le premier conseil me revint vite en mémoire … Orion tentait par tous les moyens de passer devant, alternant, de ce fait, trot et galop, une arythmie très difficile à gérer, j’en perdis un premier étrier, puis le deuxième … me sentis glisser sur le flanc gauche de l’animal que, décidément, j’encombrais … et finis donc par une chute latérale gauche en poussant un « Aaaaahahhahaa » plus guère convaincu …

    Je remontai quand même, tout le monde au pas, personne n’osant plus trop rire, ma propre tête farcie de questions et réponses en tous genres, mais trop endolorie pour vouloir y prêter attention.

    La seule et unique fois où je remontai à cheval après ça, c’était sur l’étalon espagnol de mon ex. Un cheval entier, donc, et … comment dire … plein de caractère. Tout se déroula à peu près correctement (j’avais assisté au débourrage du mâââle chez des amis éleveurs d’Espagnols et de Lusitaniens, très doués -  Magali peint les chevaux magnifiquement!!  – … et connaissais tous les trucs à dire et faire, ou ne pas dire et faire). N’empêche, j’eus peur malgré tout … Et c’en fut fini de ma belle histoire avec les chevaux …
    En plus, faut voir comme certains destinés à la balade touristique massive sont traités dans la région, pauvres, t’as pas envie d’aller les embêter …

     


    Ce n'est pas l'étalon de mon ex, mais il lui ressemble comme deux gouttes d'eau

    Photo par Lulette, juillet 2012 (Candillargues)

     

     

     22 juillet 2013 | Gaffes, bévues... | Commenter (20)


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